C'est Chez Omelette que j'ai trouvé cette recette tellement simple qu'elle en est presque niaiseuse. Superbe idée de cadeau que ces biscottis inratables! Je dis inratable parce que les étapes sont faciles à suivre et presque impossibles à rater...même pour les déficients culinaires. J'ai quelques visages en tête en ce moment!

Je vous laisse aller consulter la recette ici. Je préfère cela que je la transcrire. Question de paresse (pourquoi refaire quelque chose qui existe déjà?) mais aussi de vous faire partager une découverte qu'est ce site. Omelette n'aime pas faire comme les autres. Mais elle aime beaucoup provoquer (voire choquer), notamment sa coloc qui découvre des associations quelque peu inusitées, telle des barres énergie à la betterave, gâteau martien cuit dans une boîte de conserve, biscuits pois chiche et vanille et le fameux moelleux au potiron et chocolat. Mais au fur et à mesure que la coloc découvre et apprivoise, nous faisons de même. Parce que les recettes proposées sont simples et délicieuses. J'ai donc décidé, un soir à 22h, de me lancer dans la confection des biscottis.

Biscotti (bis-cotti) signifie "cuit deux fois". Une fois en pâte, une autre fois en tranches. Et on peut vraiment mettre ce que l'on veut dedans! Ce qui nous tombe sous la main, ce dont on a envie. Des noix, des fruits confits ou séchés, frais, des zestes, des essences, des grains. Cela remplace facilement le muffin du matin (moins sucré) ou les toasts confiture (moins sucré et gras). Moi j'ai choisi de mettre des amandes blanchies grossièrement hachées et des canneberges séchées et sucrées de style Craisins. J'ai vu au marché Jean-Talon des canneberges séchées aromatisées au bleuets, à la cerise, etc... J'essaierai la prochaine fois!

Je vous souhaite autant de plaisir autant à la confection, à la dégustation ou au cadeau que j'en ai eu! Merci Omelette pour ta cuisine inspirante et ta bonne humeur!

Vous savez, des fois on choisi une recette parce qu'elle nous semble simple. Comme ce gâteau choco-framboises de chez Cendrine. Mais cette belle recette, pourtant fort simple, a créé quelques moments de panique, je vous explique.

J'avais proposé de faire le gâteau d'anniversaire de ma copine Rainbow. Quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Pas un gâteau aux bananes, pourtant j'en avais de bien mûres! Pas de gâteau au rhum, c'est ce que j'ai fait l'an dernier. Alors hop! inspiration trouvée chez cette copine près de qui j'aimerais bien demeurer tellement il y a toujours des petites douceurs, si pas dans le four alors sur le comptoir! Elle a de superbes moules en silicone de toutes les formes. Moi je n'en ai qu'un, mais il ne chôme pas!

La pâte est facile à faire. Pendant que le beurre et le lait chauffent, les ingrédients secs se mélangent. Une fois le tout mélangé en une pâte onctueuse, hop! dans le moule au four. 30 minutes, c'est pas long. C'est parfait, je n'ai pas beaucoup de temps. Je n'ai que le début de l'après midi pour faire ce gâteau, après cette fin de semaine chargée au max! 30 minutes plus tard, alors que je veux vérifier s'il lui manque encore 5 minutes, je constante avec effroi que l'appareil, lorsque j'attire le moule vers moi, fait des vagues...hummm! pas encore cuit? Je remets au four mais monte la température à 180°C.  Je retourne à ma bd! À 45 minutes de cuisson, horreur!!! Le cure-dent inséré au centre en ressort trempé à l'os! Mais voyons, pas encore cuit?...... Mais je n'ai pas le temps d'en faire un autre, moi.... Je vais devoir aller l'acheter à la pâtisserie. J'appelle Rainbow pour lui faire part de la décevante nouvelle. Elle m'assure que ce n'est pas grave du tout, que c'est l'intention qui compte et que si ça ne lève pas, qu'elle aime bien les brownies quand même... Tout en réfléchissant à ce que je choisirai comme gâteau, je laisse l'autre au four en me disant que je le sortirai bien quand ça commencera à sentir le brûlé.

À 1 heure de cuisson, je retourne pour voir et miracle! il a levé!  Je le sors, vérifie l'intérieur  et c'est parfait. Ouf! Échappé belle! Donc, le double du temps de cuisson pour moi et température supérieure. Je ne sais pas si cela dépend du taux d'humidité ou de l'altitude.....en tout cas.

Monsieur le retardataire fût néanmoins délicieux! Bien moelleux et truffé de framboises acidulées. J'avais ajouté une cuillère à soupe de cacao, histoire de diminuer le goût sucré. Et j'avais utilisé du cacao Van Houten. Savez-vous, le cacao, dans ce genre de gâteau, fait vraiment toute la différence. On goûte la qualité, ça vaut la peine.

Je n'ai pas pris de photo. Mais celle de Cendrine laisse bien deviner la texture. On peut décorer avec du sucre glace une fois complètement refroidi (c'est important que pour cette étape le gâteau soit refroidi, sinon le sucre fondra et créera une couche gluante sur le dessus). Vous trouverez la recette ici.

Merci Cendrine!

Le premier défi était de faire un gâteau pour ma bonne amie qui a de nombreuses allergies, notamment au blé, aux produits laitiers, aux blancs d'oeuf, entre autres. Elle en a bien d'autres, mais je ne nomme que celles pertinentes au gâteau. J'avais envie de faire une génoise étagée aux cerises, recouvertes de pâte d'amandes, m'inspirant du gâteau que ma tante avait confectionné pour mon mariage.
J'ai voulu changer la farine de blé pour de la farine de Kamut, augmenter la quantité de levure et réduire la quantité d'oeufs. Mais en cherchant sur internet une recette de génoise, j'ai bien vite réalisé que ce gâteau ne contient aucune levure (!!!) et qu'il se monte avec plusieurs oeufs battus, soit 6 oeufs! Ça ne fonctionnerait pas. Ça ne lèverait pas.
J'ai donc jeté mon dévolu sur un gâteau éponge trouvé par miracle sur Les Gourmandises D'Isa. J'ai remplacé la farine de blé par de la farine de Kamut, j'ai doublé les quantités de levure et de crème de tartre (la farine de Kamut est plus lourde), coupé la quantité de blancs d'oeuf en deux et omis le citron (Vinie est aussi allergique) que j'ai remplacé par de l'eau. Cela dit, je vous laisse consulter la recette originale ici.  C'était délicieux! Mais la confection n'était rien à côté de ce qui nous attendait lors de l'assemblage!

Cet assemblage se révéla le plus difficile des 2 défis. J'avais commandé des feuilles de pâte d'amande déjà aplaties chez un "grand" pâtissier de Montréal. Mais à la réception, ces feuilles étaient aussi dures et sèches que du plâtre! Impossible à travailler. Cela ne plie pas mais casse en mille miettes. Heureusement que mon Ramou, beaucoup plus patiente que moi, était là! Elle a découpé des formes dans les plaques et les a assemblées en "plâtrant" les trous ou les crevasses. Quel travail! On était sûres que ça ne fonctionnerait pas. Tellement découragées! J'ai même appelé ma mère en désespoir de cause pour chialer à 22h30! Mais bon, notre prière a été entendue et cela a fonctionné. Nous avons terminé à 2 heures du matin, crevées mais fières.
Nous avons utilisé de la compote de cerises Bonne Maman entre les étages. J'ai passé la compote au tamis (chinois) pour séparer l'excédent de liquide des cerises et ai utilisé le coulis pour humecter le gâteau avant de mettre les cerises. 3 étages d'éponge pour 2 étages de cerises par étage de gâteau.
La figurine sur le dessus est en céramique. J'ai craqué quand je l'ai vue, elle allait bien avec mes amis. Mais elle était plus haute que le gâteau qui, à l'origine, ne devait consister que de 2 étages! Alors j'ai ajouté un étage en styromousse dans le bas, recouverte de pâte d'amande. La figurine n'arrêtait pas de tomber! Mais elle a survécu.

Voilà donc ce fameux gâteau! Il était aussi bon que beau.

Comme vous voyez, je suis très fière de moi!

Et voilà! Je ne vous garantie pas que je le referai demain matin! Mais le bonheur de savoir que Vinie a pû manger de son propre gâteau de mariage.... ça n'a pas de prix!

Je vous redonne donc la recette modifiée pour les bleuets.

Ingrédients

• 1 tasse (140 g) de farine blanche
• 1 tasse (140 g) de farine de blé entier
• 2 c. à thé de levure chimique
• 1/4 c. thé de bicarbonate de sodium
• 1 pincée de sel
• 2 tasses de bleuets frais ou congelés
• 1 oeuf
• Jus et zeste de 1 citron
• 130 ml de lait de soya

Préparation

Cette variation a eu beaucoup de succès. Moins spéciale que sa sœur sucrée-salée, elle agrémente à merveille le café ou le yaourt de la collation. Je vais continuer à m’amuser avec cette recette. Je pense à quelques mariages de goût comme ail grillé, aubergine et provolone, fraise et basilic, framboise et balsamique, canneberges, zucchini et fleur de sel, etc…… c'est à voir selon l’humeur du moment!

Ce matin, avec le beau soleil, j’ai décidé d’aller écrire cet article dans un café. Plus précisément, Art Java, le roi des latté, sur Mont-Royal. Ils ont internet sans-fil, les meilleurs latté à Montréal, des sandwichs, wraps et salades débiles! The next best thing après le carpaccio de bœuf de chez Misto! Mais un peu trop cher pour mon budget pour un dîner, si on compte qu’un tartare ne peut pas ne pas s’accompagner d’un bon vin…ça coûte cher le lunch! Et ça foût l’après-midi en l’air parce qu’avec un verre dans le nez, je ne suis bonne que pour m’étaler quelque part et regarder la journée me filer sous le nez!

Arrivée chez moi, en fouillant dans le frigo pour trouver les confitures, j'ai trouvé un pot de bleuets au Schnapps que m'avaient offerts ma mère.  J'utilise du liquide pour aromatiser la crème fouettée, les bleuets pour loger entre les 3 étages du gâteau, couvert de crème fouettée et voilà un beau dessert bleu tendre et appétissant!

Jugez-en par vous-même!

La flaque de jus correspond à la quantité de liquide que j'ai essayé de faire pénétrer dans le gâteau. Or, un gâteau des anges ne boit pas, contrairement à un gâteau éponge. Alors il a baigné dans son océan bleu, telle une île flottante...