À toi !!!

Eh oui, je l'avoue. J'ai douté de mon Ramou. Il m'avait été confirmé, dans un mensonge odieux, que rien n'avait été préparé pour la St-Valentin malgré l'engagement solennel du dit Ramou de s'en occuper. J'ai donc, 2 jours avant, fait une réservation dans un nouveau resto, histoire de pouvoir quand même souligner la fête des amoureux, fête qui a failli passer aux mains de l'alzheimer précoce de mon Ramou. Mais que de méprise! Pas longtemps après les douzes coups de minuits, voilà le Ramou qui s'élance sur sa montre, constate l'heure et se précipite, sous peine de renverser le chat affalé sur le pied de la couette et qui lance au Ramou devenu fou (pour quelle autre raison me dérangerait-on de façon aussi cavalière dans mon sommeil???) un regard chargé de mépris.  Où se précipita-t-il? Nous ne le saurons jamais. Mais ce qui fût ramené, cachant même pas l'immense sourire qui le portait, devait me réserver quelques surprises. En plus de n'avoir pas oublié, mon Ramou était même allé magasiner! Une belle boîte à tisane en bois, rempli de coeurs en papier, d'une carte et de deux petits bouts de ruban frisé qui dépassent. Wow! Au menu: une chanson juste pour moi (youpi, nous avons maintenant une chanson à nous! nous pourrons nous aussi rigoler doucement en écoutant la radio), une paire de boucles d'oreille de nacre en forme de tortue, découvertes l'an dernier et une bague de corail en forme d'étoile!!!! Et moi qui croyait avoir été oubliée! À croire que tout vient à point à qui sait attendre..... Merci mon Ramou....tu es vraiment extraordinaire, avec ou sans boîte à tisane!

Voyez par vous-même, si je ne suis pas le plus choyé des renards!

Comments

[Ramou]

À nous
Eh bien non! Ce n'est ni Alzheimer ni un mensonge odieux, mais seulement une petite cachoterie histoire de surprendre le renard. Car croyez moi, il est bien difficile d'y réussir... C'est donc avec fierté que j'ai savouré le moment nocturne rempli de stupéfaction et de joie, la face pas assez large pour son sourire, les yeux pétillants... Tout ca valait d'avoir supporté le regard mi-reproche/mi-déception enveloppant mon "oubli scandaleux".